Après les attentats de Paris, les aéroports et les ports sont devenus des sites sensibles, à surveiller de très près. A Sète (Hérault), 4000 personnes débarquent chaque semaine en provenance du Maroc. La Police Aux Frontières (PAF) est chargée de les contrôler. Nous l'avons suivie.
Une semaine après les attentats de Paris, la vigilance reste maximale sur tous les points d'entrée sur le territoire français. C'est le cas dans les aéroports, par exemple, mais aussi dans les ports, comme celui de Sète, dans l'Hérault. C'est la Police Aux Frontières (PAF) qui est chargée de la surveillance de ces sites sensibles.
4000 passagers chaque semaine
A Sète, où débarquent chaque semaine 4000 personnes en provenance du Maroc, le dispositif de sécurité a été renforcé depuis une semaine. Ce samedi, le ferry en provenance de Tanger a à peine accosté que déjà le dispositif est en place.
Laurent Siam, directeur départemental de la PAF de l'Hérault, précise que 100% des personnes passant la frontière, dans un sens ou dans l'autre, font l'objet d'une vérification d'identité, d'un croisement de fichiers pour vérifier qu'ils ne sont pas fichés, et de leur attitude au moment du passage de la frontière. Les policiers recherchent aussi la présence éventuelle d'armes, notamment dans les véhicules parqués dans le ferry.
Double contrôle
De nombreux véhicules et près de 500 passagers sont contrôlés minutieusement. Rien n'est laissé au hasard. Certaines personnes sont parfois sollicitées plusieurs fois, car après le contrôle de la PAF, vient celui des douaniers. Une situation parfois oppressante mais plutôt bien acceptée, comme l'ont constaté nos journalistes Jean-Philippe Faure et Thierry Will.
A cette période de l'année, qui correspond à la basse saison, seuls 8 ferries débarquent et repartent de Sète chaque mois en direction des ports marocains de Tanger et Nador.
