La fille de Daniel Larribe lance un SOS au gouvernement français

Sur notre plateau, ce mercredi soir, Marion Larribe demande à l’Etat français de prendre ses responsabilités et de faire accélérer les choses. Pour elle, le gouvernement navigue entre "inaction et langue de bois". Son père a été enlevé le 16 septembre 2010, au Niger avec 3 autres hommes.

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Marion Larribe appelle à la mobilisation pour les otages du Niger. Elle demande au gouvernement de négocier avec les ravisseurs. Selon elle, aucune proposition n'est faite pour libérer les otages. Le dossier est au point mort depuis des mois.

"Soit, Laurent Fabius ne connaît pas le dossier des otages, soit il s'adresse aux familles des otages comme à une bande de déficients mentaux... C'est grave !" a-t-elle déclarée avec force dans le 19/20 de France 3 Languedoc-Roussillon.

"Le gouvernement gère les familles d'une façon éhontée. On est complètement mis sur le côté et infantilisé. Pour moi, aujourd'hui, l'Etat, il est en faillite, sur deux points, non seulement il gère le dossier des otages avec l'inaction mais il manie aussi la langue de bois."



Daniel Larribe, otage depuis plus de 3 ans

«C’est moins dur aujourd’hui car on l’avait déjà vu dans des conditions dégradées.» «Je m’étais préparée à quelque chose de très difficile. Mais physiquement, il a l’air stable.» «Il a l’air quand même extrêmement amaigri, sa peau est tannée, ses traits sont creusés», souligne-t-elle toutefois.


18 septembre 2013.

La vidéo de quatre otages français au Sahel, diffusée mardi, sur le site internet de l'hebdomadaire français Paris Match, et qui aurait été tournée en juin, constitue la première preuve de vie filmée connue depuis septembre 2012.

Le magazine a publié sur son site des extraits de cette vidéo dont l'existence a été révélée la veille par l'agence mauritanienne d'information Ani.
Daniel Larribe, 61 ans, Pierre Legrand, 28 ans, Thierry Dol, 32 ans et Marc Féret, 46 ans, s'expriment tour à tour sur ces images qui durent au total un peu plus de 3 minutes.
La vidéo a été tournée, affirment deux d'entre eux, le 27 juin 2013.
Ces quatre Français ont été enlevés au Niger il y a trois ans par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Sur les images, les quatre hommes, regard fixe, filmés en gros plan, se disent en "bonne santé", à l'exception de Thierry Dol qui rappelle souffrir d'une maladie cardiaque nécessitant des soins.
Ils se disent aussi menacés de mort et répètent les uns après les autres tenir le gouvernement français pour responsable de leur sort, appelant à la mobilisation pour leur libération.
Cette vidéo, jugée "crédible" par le ministère français des Affaires étrangères, constitue la deuxième preuve de vie filmée connue de ces otages. La dernière vidéo remontait au 8 septembre 2012.

Les quatre hommes ont été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, dans le nord du Niger, et la vidéo coïncide avec le troisième anniversaire de leur captivité.
Trois autres otages occidentaux, un Néerlandais, un Sud-africain et un Britannique/Sud-Africain, enlevés le 25 novembre 2011 à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, ont été également filmés sur cette vidéo que s'est procurée l'agence mauritanienne d'information Ani.

Au total, 10 Européens sont retenus au Sahel par Aqmi ou d'autres groupes islamistes armés.

Le corps d'un Français, Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 au Mali, a été retrouvé au mois de juillet dans l'extrême nord du pays. Aqmi avait annoncé son exécution quelques mois auparavant.
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