La fédération socialiste de l'Hérault vient de lancer un appel sous forme de pétition au Président de la République afin que la réforme territoriale qui prévoit le mariage entre Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon ne se fasse pas au "détriment de Montpellier".
Cet appel intervient alors que le gouvernement vient de procéder à trois nominations de hauts fonctionnaires à Toulouse ayant chacun en charge l'union avec le Languedoc-Roussillon. Le préfet de la Région Midi-Pyrénées, la rectrice de l'académie de Toulouse et la directrice de l'Agence régionale de santé.
Que nous l'ayons soutenue ou combattue (ce qui fut mon cas), cette réforme ne peut pas et ne doit pas se faire au détriment de Montpellier", écrit le Premier secrétaire fédéral de l'Hérault, Hussein Bourgi, dans cet "Appel pour Montpellier".
Selon Midi Libre, le préfet de Midi-Pyrénées a été saisi dès lundi par le gouvernement du projet de décret fixant le chef-lieu de région provisoire à Toulouse, chef-lieu provisoire qui sera annoncé officiellement à l'été.
"Rien n'exclut l'existence et le maintien de deux pôles de centralité (Toulouse et Montpellier), ce qui signifie que Montpellier doit garder sa place et toute sa place dans la mise en oeuvre de cette réforme territoriale", écrit le PS héraultais.
"Cela passe par une répartition équitable des services déconcentrés et décentralisés de l'État, mais également du choix équitable pour les sièges des institutions et des administrations relevant du secteur public et parapublic au sens large", ajoute-t-il.