En 2015, L214 dévoilait des images filmées dans l’abattoir d’Alès. Ces images révélaient des infractions et actes de cruauté sur animaux. Le directeur a écopé de 1 200 € d'amende. Un peine confirmée par la Cour d'Appel de Nîmes et qui indigne les défenseurs de la cause animale.
En octobre 2015, la vidéo choc de l’association de défense des animaux L214 dans les abattoirs d’Alès avait révélé des images où l'étourdissement et l’immobilisation des animaux sont superficiels, voire inexistants lors de l’abattage. On pouvait y voir chevaux, moutons, porcs et bovins mal étourdis, pris de convulsions après une asphyxie partielle, reprenant conscience sur la chaîne d’abattage, ou saignés à même le sol.
Le directeur de l’abattoir a été jugé en février 2019 par le Tribunal de Police d’Alès. Il a alors écopé de 1 200 euros d'amende pour seulement 3 infractions retenues sur les 175 effractions répertoriées. Plusieurs associations de défense des animaux ont fait appel. La Cour d'appel de Nïmes a entériné la décision du Tribunal de Police. Au grand dam des associations.
400 euros d'amende pour découper un cheval vivant, ce n'est pas cher payé !
Le jeudi 18 juin 2020, le procès s'est tenu devant la Cour d’Appel de Nîmes à la demande de l’association nîmoise Alliance Anticorrida. Elle contestait le jugement et le faible montant des amendes." Est-ce que 400 euros d’amende c’est acceptable avec des animaux découpés vivants ? Et la question des animaux saignés sans être étourdis ? Les animaux se réveillent, c'est monstrueux ! " a déclaré à l'époque Claire Starozinski, présidente d'Alliance Anticorrida " Cela pose aussi la question des abattages rituels d’animaux saignés à vifs."
Aujourd'hui, elle s'indigne de la décision de justice. " Cette affaire n' aurait pas dû être jugée au Tribunal de Police, c'est du pénal ! Il s 'agit de cruauté sur des animaux vivants ! " martèle -t-elle.
La présidente de l'association nîmoise milite aujourd'hui pour l'installation obligatoire de vidéosurveillance dans les abattoirs et interpelle les parlementaires. : " Dénoncer ne sert plus à rien. Il y a de la maltraitance et des cruautés tous les jours. C'est à la loi de changer et aux députés de porter ce dossier ", conclut-elle."