Cent vélos à assistance électrique sont désormais disponibles à la gare routière d'Alès, dans le Gard. Pour l'agglomération, le service est l'une des étapes dans un projet de développement de mobilités alternatives à la voiture.
"On se croirait en vacances", rit Noëlle, tout juste embarquée sur son vélo à assistance électrique. Ou plutôt celui qu'elle a loué via le service "Ales'Y à vélo", mis en place depuis lundi 24 août par l'agglomération gardoise et NtecC, le réseau de transports en commun. Cent bicyclettes, de fabrication française, sont désormais disponibles à la gare routière.
Pour en faire usage, plusieurs formules de location sont proposées, avec des abonnements allant de la journée (15 euros) à l'année (410 euros). Cet autre usager a quant à lui préféré s'engager pour le mois. Le principal atout de cette solution "semi-fainéantise, semi-praticité" selon lui : le coût. "Quand on voit le prix d’une voiture, des locations, des transports en commun quand on travaille et qu’on n’a pas accès à des tarifs réduits, c’est moins cher", constate-t-il.
L'autre argument est écologique. Initialement prévu pour janvier 2021, le lancement de ce service a été anticipé avec l'accroissement soudain d'une demande. "La crise sanitaire nous a poussés à aller un peu plus vite, reconnaît Christophe Rivenq, président d'Alès Agglomération. Voilà maintenant trois ans que nous avons pris la décision d’aller sur le développement de l’usage du vélo."
L'autonomie annoncée des vélos électriques est de 40 à 50 kilomètres. Plus que la superficie - 25 km actuellement - des pistes cyclables d'Alès, un réseau encore amené à s'étendre dans les semaines prochaines. Autre étape à venir : le lancement, prévu dans les semaines à venir, d'un réseau de trotinettes électriques.C’est un nouveau besoin. Voilà déjà plusieurs années que nous travaillons à la mise en place d’une chaîne de mobilité sur le territoire d’Alès Agglomération. Le vélo est un nouvel élément de cette chaîne, en plus du covoiturage public, en plus des lignes de bus.