Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans le calme à l'appel de la famille du jeune homme de 23 ans abattu le 31 octobre dans le quartier populaire des Près-Saint-Jean à Alès. Activement recherché, le meurtrier présumé, un adolescent de 17 ans s'est rendu ce lundi matin à la police.
La famille de Merouane avait appelé à marcher dans le calme et la dignité pour rendre hommage à Merouane. Le jeune homme de 23 ans, père de deux fillettes a été tué le 31 octobre dernier vers 21h30, rue Sully Prud'homme dans le quartier populaire des Près-Saint-Jean à Alès. Atteint d'une balle de carabine, et grièvement touché à la gorge, il n'a pas survécu. Il est mort lors de son transfert à l'hôpital d'Alès. " On devait partir avec les enfants à une fête d'Halloween. Il est parti et il n'est plus jamais revenu", témoigne, en larmes, Malicia la sœur de Merouane. Sa famille avait appelé après ses obsèques, à une marche pacifique.
Pas de vengeance
Environ 500 personnes ont répondu à l'appel en défilant en silence dans les rues de la ville, du lieu du meurtre jusqu'au palais de justice. "C'est très dur. C'était quelqu'un de très apprécié dans le quartier. Quelqu'un de vraiment très gentil", soupire Emmanuel Baptiste, oncle de Merouane. L'assemblée a observé une minute de silence avant de se disperser. La famille a rappelé le message d'apaisement de la marche blanche et l'assistance à "ne pas sombrer dans l'esprit de vengeance". Un autre hommage sera rendu au jeune homme ce dimanche à la Grand Combe par son club de foot.
Un suspect s'est rendu
Activement recherché depuis une semaine, un suspect s'est rendu ce lundi 7 novembre. Il s'est présenté aux enquêteurs de la police judiciaire au commissariat de Nîmes. Il aurait avoué être l'auteur du crime. Agé de 17 ans, habitant du quartier des Cévennes à Alès, il est déjà connu de la justice. Un soulagement pour la mère de la jeune victime. " Je veux juste la justice", conclut Ryad Hamdach, la mère de Merouane.
L'enquête ne fait que commencer mais une querelle amoureuse serait à l'origine du drame.
