Professeur soupçonné d'agressions sexuelles : l'audience reportée, deux autres plaintes d'adolescentes seront examinées avec la première

Le quadragénaire, suspecté d'avoir fait des avances à des élèves de 14 ans, avait été placé en détention provisoire. Il a depuis été libéré sous contrôle judiciaire. Ce 3 mai 2024, son dossier a été renvoyé en instruction pour examiner toutes les accusations portées contre lui.

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Professeur dans un collège de la Grand-Combe dans le Gard, il est soupçonné d'avoir fait des avances à des élèves de 14 ans. Il avait été placé en détention provisoire. Il a obtenu sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, son dossier étant renvoyé en instruction pour traiter toutes les affaires dont il est accusé.

Soupçonné d’entretenir une relation amoureuse avec l'une de ses élèves âgée de 14 ans, le professeur de 44 ans de la Grande-Combe a été placé en garde à vue le 2 avril 2024 après son arrestation par les gendarmes du Gard.

Accusations d'agressions sexuelles

C'est une infirmière scolaire, alertée par une amie de l'élève, qui a transmis le signalement au procureur de la République à Alès, Abdelkrim Grini, le vendredi 29 mars 2024. L'adolescente de 14 ans s'était confiée sur les agissements de son professeur, qui "l'oppressaient" et la faisaient se sentir "de plus en plus mal psychologiquement", selon Abdelkrim Grini.

D'après les déclarations de l'adolescente, entendue par les forces de l'ordre, l'enseignant lui propose de rester après les cours, lui fait "des déclarations progressives", lui écrit des poèmes et lui offre des cadeaux. Les échanges ont pu être consultés par les gendarmes et le procureur de la République.

Ce sont des courriers éloquents et tendancieux, où il parle de voyages, de faire des enfants avec elle. Il dit aussi vouloir l'embrasser, la caresser.

Abdelkrim Grini, procureur de la République à Alès

En garde à vue, le professeur a nié les accusations d'agression sexuelle. En revanche, il a reconnu entretenir une relation amoureuse avec son élève, âgée de 30 ans de moins que lui.

Cet enseignant de français et de latin, au collège Léo-Larguier à la Grand-Combe, a d'abord été placé sous contrôle judiciaire avant d'être incarcéré suite à la révélation de nouveaux éléments.

Deux nouvelles plaintes

Deux autres adolescentes de 14 ans affirment à leur tour avoir subi des agissements similaires de la part de l'enseignant. Elles ont décidé de porter plainte.

Interpellé à son domicile le mardi 9 avril 2024, le professeur de français avait passé 48 heures en garde à vue avant d'être placé en détention provisoire. Le procureur de la République d'Alès a confirmé qu’il s’agissait du "même scénario avec le même mode opératoire que lors de la première affaire" et a décidé d’ouvrir une information judiciaire.

De la détention provisoire à la liberté sous conditions judiciaires

Les avocats ont interjeté appel de la décision de placement en détention provisoire prononcée par le tribunal d’Alès. Après 19 jours derrière les barreaux, le professeur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 30 avril 2024.

Le procès pour la première plainte devait s’ouvrir ce vendredi 3 mai 2024 au tribunal correctionnel d’Alès, mais le dossier a été renvoyé en instruction afin de permettre de juger en même temps les trois agressions dont il est accusé.

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