Avec l'autorisation de vendre des masques au grand public, donnée aux pharmacies depuis lundi, les premiers colis arrivent dans les officines. Et les stocks encore rares partent très vite... c'est un achat nécessaire en prévision du déconfinement, le 11 mai. Reportage dans le Gard, à Alès.
Auriez-vous des masques ?
Et ce samedi... la réponse de la pharmacienne est magique : "OUI, ce sont des boites de 50".
Pour cette cliente d'une pharmacie d'Alès dans le Gard, c'est le soulagement. Autorisés à la vente depuis lundi, les masques chirurgicaux sont désormais disponibles pour le public.
On les attend tous depuis longtemps, parce qu'on a peur. Mais ils sont enfin là !
La demande pour ces quelques centimètres carrés de protection est forte depuis la nécessité d'en porter dans de nombreuses circonstances.
Cela me rassure car je dois recommencer à travailler le 11 mai et je prends les transports en commun, donc j'ai pas le choix" explique cette cliente.
Beaucoup de pharmaciens n'avaient pas pu anticiper leur achat pour cause d'interdiction. Il a fallu passer des commandes en urgences pour les distribuer dans les meilleurs délais. Aujourd'hui, pouvoir fournir la patientèle a redonné le sourire aux officines.
Cette pharmacie cévenole a reçu 15.000 masques chirurgicaux vendus par boite de 50.
Tarif prévu environ 80 centimes le masque filtrant à 90%, mais leur utilisation reste très éphémère.
Il faut se laver les mains avant de le mettre en place. Puis le placer avec les élastiques et bien l'ajuster, notamment sur le nez.... Pour l'enlever, idem, on se lave les mains, on le prend par les élastiques, on le jette et surtout on se relave les mains.
Des masques alternatifs lavables et réutilisables viendront bientôt compléter l'offre... pour vivre le déconfinement en toute sérénité.