Deux hommes, de la même famille par alliance, ont été mis en examen ce jeudi 8 février dans le cadre de l'enquête sur la mort d'un homme de 89 ans le 30 octobre dernier à Bessèges dans le Gard. Ils encourent la prison à perpétuité pour "meurtre aggravé".
Ce jeudi 8 février, deux hommes, âgés de 33 et 41 ans, ont été mis en examen dans l’affaire de l’octogénaire tué à Bessèges, le 30 octobre dernier, rapporte le site d’informations Objectif Gard.
Ils risquent la prison à perpétuité pour "meurtre aggravé", a fait savoir le vice-procureur de la république de Nîmes Patrick Bottero lors d’une conférence de presse.
Les deux hommes ont été interpellés mardi matin, le premier à Bessèges, le second à Marseille. Ce dernier a été récupéré à la prison des Baumettes, où il purgeait une peine pour un délit. Il aurait nié les faits, tandis que le premier a reconnu sa participation au cambriolage chez la victime, cambriolage qui aurait mal tourné.
Lors des perquisitions mardi, des objets appartenant à la victime ont été retrouvés chez les deux interpellés, précisent nos confrères. Les deux hommes sont de la même famille par alliance.
Selon le vice-procureur, le médecin légiste a évoqué des violences extrêmes sur l’octogénaire décédé.
Le 30 octobre dernier, la victime a été retrouvée morte chez elle, dans la maison qu’elle occupait depuis une cinquantaine d’année sur les hauts de la commune. Son corps a été découvert par les pompiers les jambes attachées. C’est un voisin, inquiet de voir "une échelle contre un mur, un carreau cassé à une fenêtre", qui a donné l’alerte au matin.
L'octogénaire vivait seul. Cet ancien ingénieur à la retraite avait pour habitude de fréquenter quotidiennement les brasseries de Bessèges et déclarait ouvertement qu'il avait de l'argent.