Au 6 septembre 2024, 42 personnes ont perdu la vie sur les routes du Gard depuis le début de l’année, un nombre en hausse par rapport à l’an dernier. Les autorités annoncent mobiliser tous les moyens administratifs et judiciaires pour renforcer la répression et les actions de prévention.
Ce vendredi 6 septembre, le bilan routier du Gard fait état de 42 morts depuis le début de l'année. Ce nombre, en constante augmentation, inquiète la Préfecture du département. À la même période en 2023, on dénombrait 34 victimes.
Une moyenne de 5 morts par mois depuis janvier
83 % des accidents se produisent sur des routes départementales et communales. Parmi les drames récents, une violente collision sur la D7, à Allègre-les-Fumades, au nord d'Alès qui a entraîné la mort des trois jeunes d'une même famille ou encore sur la RD 135 un accident mortel qui impliquait une voiture et un poids lourd.
Les principales causes de mortalité en 2024 sont la vitesse excessive ou inadaptée, les dépassements dangereux, la perte de contrôle du véhicule, souvent aggravée par la consommation d'alcool et de stupéfiants.
Plus d’un tiers des accidents mortels (37%) sont dus à des chocs frontaux.
Jérôme BonetPréfet du Gard.
Les autorités se sont réunies en État-Major de Sécurité le jeudi 5 septembre 2024 pour définir une stratégie d’action et de répression. Les procureurs d'Alès et de Nîmes ont annoncé "une tolérance zero" pour les délinquants routiers. Des opérations de contrôles routiers seront déployées sur l’ensemble du territoire pour endiguer le phénomène.