Après l'incendie qui a coûté la vie à une résidente, à la fin du mois d'août, les résidents d'une tour de Bagnols-sur-Cèze (Gard) ont manifesté ce 26 septembre pour dénoncer la dangerosité de l'immeuble, très dégradé après le sinistre. Ils veulent être relogés.
Un mois après le drame, les traces de l'incendie sont encore bien présentes. Le 29 août 2018, une résidente de la tour G2, à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avait trouvé la mort dans l'incendie de l'immeuble. Pour les autres occupants, notamment ceux logés juste en dessous de l'appartement ravagé par les flammes, les dégâts sont considérables.
Dégâts considérables et inquiétude des résidents
L'eau qui a permis d'éteindre le feu s'est infiltrée à travers les cloisons. Ahmed Seddaoui figure parmi les 17 foyers relogés par le bailleur social. 50 ans qu'il habitait là . Toute une vie qui s'achève dans cette tour, qui compte 88 logements.
Des débris qui tombent sur les balcons lorsque souffle le mistral, des volets retrouvés sur le parking : ce n'est plus vivable pour de nombreux habitants de cet immeuble. Ce 26 septembre, ils ont donc manifesté pour être relogés. Et devant la mairie de Bagnols-sur-Cèze, ils ont interpellé les élus. L'une des résidentes confie :
On n'est pas en sécurité : il suffit qu'on soit sur notre balcon, et à tout moment, on peut recevoir des morceaux de verre !
L'appartement sinistré toujours sous scellés
Selon le bailleur social, Habitat du Gard, impossible de faire les travaux de mise en sécurité de l'appartement sinistré car une enquête est en cours Habitat du Gard qui n'a pas voulu s'exprimer devant notre caméra. Voici le reportage d'Olivier Brachard et Eric Mangani, avec Ahmed Seddaoui, Moustamila Akouh, et Saïd Tahiri, locataires.