Le cyclone Chido qui s'est abattu sur Mayotte a fait au moins 11 morts. Dans ce département le plus pauvre de France, la situation sur place est catastrophique : routes coupées, habitations soufflées, manque d’eau, de nourriture. Une trentaine de sapeurs-pompiers du Gard s'apprêtent à partir porter secours aux sinistrés.
Des palettes chargées s'empilent dans le semi-remorque de la Sécurité civile dans un ballet parfaitement synchronisé. Des sapeurs-pompiers du Gard de l'ESCRIM (Élément de sécurité civile rapide d’intervention médicalisée) se préparent à partir pour Mayotte.
Catastrophe
L'archipel a été ravagé par un cyclone balayé par des vents à plus de 220 km/h. La situation dans le plus pauvre département de France est catastrophique. L'habitat précaire a entièrement été détruit. Plus de 15 000 foyers sont privés d’électricité. La situation fait craindre également de sévères difficultés d’approvisionnement en eau dans un archipel déjà soumis à des coupures d’eau.
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— Mayotte la 1ère (@mayottela1ere) December 15, 2024
Au moins 14 morts
Ce dimanche 15 novembre, on déplorait 14 morts. Le bilan n'est pas définitif.
Une trentaine de pompiers gardois, et des médecins, des infirmiers, des pharmaciens font partie de renforts demandés par le ministre de l'Intérieur : 250 pompiers dépêchés sur place pour porter secours aux sinistrés.
Ils devraient partir au plus tard lundi 16 décembre pour l'archipel.
Hôpital de campagne
Un pont aérien organisé par l’armée va être mis en place depuis La Réunion. Un hôpital de campagne va être déployé à Mamoudzou, où plusieurs services du centre hospitalier ne sont plus utilisables. Jusqu’à mercredi, 800 personnes de la sécurité civile arriveront en renfort sur l’archipel, ainsi que 210 personnels médicaux.