Que s'est-il passé dans la nuit de mardi à mercredi à Pont-Saint-Esprit dans le Gard ? Les pompiers sont intervenus pour éteindre un début d'incendie sur la porte de l'hôtel de ville. La maire évoque un autre départ de feu en salle des mariages et la dégradation de deux véhicules du centre technique municipal. Elle a porté plainte. Voici ce que l'on sait.
Après une nuit marquée par des départs de feu à l'hôtel de ville et du vandalisme au centre technique municipal, la maire de Pont-Saint-Esprit Claire Lapeyronie (DVG) a évoqué ce matin devant la presse "des actes gravissimes qui portent atteinte aux symboles de la République". Elle a porté plainte, évoquant notamment des départs de feux volontaires.
L'enquête devra déterminer l'origine des sinistres. Mais sans attendre, au cours d'une conférence de presse à laquelle ont assisté nos journalistes Alexandre Grellier et Pauline Sauthier, l'édile a détaillé un "même mode opératoire, avec des allume-feux de barbecue glissés sous la porte d'entrée de la mairie et sous les volets de la salle des mariages".
Des allume-feux auraient été retrouvés
Dans le premier cas, les pompiers sont rapidement intervenus vers 19 heures hier soir pour éteindre le début d'incendie. Dans le second cas, les flammes n'ont pas pris sous la porte-fenêtre, selon les constatations effectuées par les gendarmes dans la matinée. La porte d'entrée de la mairie était condamnée ce mercredi matin en raison des dégradations.
Vitres et tableaux de bord de camions municipaux dégradés
Toujours selon Claire Lapeyronie, un camion benne et un camion plateau ont été lourdement vandalisés dans la même nuit sur le site du centre technique municipal. Les vitres des véhicules ont été cassées et les tableaux de bord, très dégradés. L'élue a déclaré :
Je n’ai pas peur, je suis forte, j’ai les épaules larges. Je suis sereine et je faistoute confiance aux gendarmes pour mener l’enquête.
Claire Lapeyronie, maire (DVG) de Pont-Saint-Esprit
Vidéosurveillance
Des enquêteurs qui seraient déjà en train d'analyser les images de la cinquantaine de caméras de vidéosurveillance de la ville pour tenter d'élucider les faits. Mais il faut savoir que la mairie elle-même n'est pas sous vidéoprotection.
Vers de nouvelles élections municipales
Ces incidents interviennent dans un contexte politique tendu à Pont-Saint-Esprit, alors que 14 des 33 conseillers municipaux (opposition et majorité réunies) ont démissionné et que l'on s'oriente vers la tenue d'une élection municipale partielle.