Le grave accident avait fait un mort et quatre blessés, dont un très gravement brûlé. Le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné l'entreprise Socodei à 90.000 euros d'amende et 170.000 euros de dommages et intérêts.
Le 12 septembre 2011, un four à fusion des métaux explose dans une unité qui dépend du site nucléaire de Marcoule. Un jet de matière métallique en fusion faiblement radioactif se répand et touche deux employés.L'un d'entre eux est décédé sur le coup. Un second est brûlé à plus de 85%. Trois autres personnes sont plus légèrement atteintes par le souffle de l'explosion.
Un mort et quatre blessés
Trois enquêtes ont été ouvertes à l’époque, par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les gendarmes et l'inspection du travail, pour éclairer les circonstances de l'explosion. Avant l'accident, le site était déjà placé sous surveillance renforcée depuis 2009, "pour défaut de rigueur d'exploitation et de culture de sûreté", précisait alors l'ASN. Le 9 avril 2015, après plusieurs années d’arrêt, la réouverture du four de Centraco était autorisée.
Socodei comparaissait le 23 février 2018 pour homicide involontaire par maladresse, négligence et imprudence. Des "manquements" de l'employeur qui aurait mal évalué le risque selon un rapport de l'agence de sûreté nucléaire. Ce dont le directeur de la Socodei s'était défendu à la barre.