Dimanche 18 avril, vers 23h15, un sapeur-pompier de garde au centre de secours de Nîmes Saint-Cézaire a été agressé dans l’enceinte de la caserne. Il a été frappé par un individu et souffre de plusieurs blessures. Une plainte a été déposée par le Sdis du Gard.
Ce dimanche 18 avril, vers 23h15, un sapeur-pompier de garde au centre de secours de Nîmes Saint-Cézaire a été agressé dans l’enceinte de la caserne.
Alors qu’il sortait à l’arrière du bâtiment, le sapeur-pompier a été surpris par un individu qui se trouvait devant l’entrée. Sans aucune explication, cet individu l'a violemment frappé au visage et a pris la fuite.
Le sapeur-pompier est sorti prendre l'air et s'est retrouvé face à un individu devant l'entrée. Il n'y a eu aucun échange de paroles et l'agresseur a immédiatement frappé violemment le pompier de garde. L'homme essayait apparemment de rentrer dans l'enceinte de la caserne.
Sur place, une dizaine de pompiers étaient à l'intérieur de la caserne. Ils ont immédiatement porté secours à leur collègue blessé. Transporté au CHU de Nîmes Carémeau, le pompier âgé d'une cinquantaine d'années, souffre d’une fracture du nez et des points de suture à la pommette ont été nécessaires. Il a pu regagner son domicile vers 2h00 du matin. Il est, pour l’instant, en arrêt de travail.
La procédure «OMV» (Outrages-Menaces-Violences) a immédiatement été appliquée par le CODIS 30 activant ainsi l’information et le déclenchement de toute la chaine hiérarchique et la prise en charge médicale et psychologique de la victime mais aussi de l’équipe de garde de Nîmes Saint-Cézaire.
La police s’est rapidement rendue sur place afin de constater les faits.
Dès ce lundi matin, le SDIS du Gard et le pompier agressé ont déposé plainte au commissariat de police de Nîmes. Le suivi de cette affaire sera assuré par la cellule juridique.
Le Président et le Directeur du SDIS 30 affirment "leur soutien le plus total à leur collègue et témoignent de leur indignation vis-à-vis de cet acte inqualifiable". Ils réaffirment leur total soutien aux sapeurs-pompiers et rappellent que les dépôts de plainte sont systématiques en cas d’outrage, de menaces ou de violences.