Deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années, originaires d'Avignon, sont morts dans un accident de la route sur l'A9 cette nuit, à hauteur de Marguerittes dans le Gard.
Un dramatique accident dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 janvier a fait deux morts et trois blessés sur l’autoroute A9, dans le sens Orange-Montpellier, à hauteur de Marguerittes.
Deux jeunes hommes âgés d’une vingtaine d’années ont perdu la vie après que leur 4x4 est parti en tonneaux.
L’accident a eu lieu vers 3 heures du matin. Lorsque les pompiers sont arrivés, le véhicule était en feu en dehors des voies de circulation.
Deux jeunes en état d'urgence absolue
Deux jeunes hommes et une jeune femme, grièvement blessés, ont été évacués vers le centre hospitalier de Nîmes. Les deux jeunes hommes sont en état d’urgence absolue.
"Il s'agit sans doute d'un accident dû à une perte de contrôle à très grande vitesse", a précisé à l'AFP le lieutenant-colonel Sébastien Baudoux, numéro 2 du groupement de gendarmerie du Gard, qui a précisé que les cinq jeunes étaient tous d'Avignon.
200 km/h
Le conducteur serait seul en cause, incapable de garder le contrôle de son véhicule.
Selon le témoignage du conducteur du poids-lourds arrivé le premier sur les lieux, le 4x4 serait parti s'enfoncer dans la rambarde de sécurité le long de la bande d'arrêt d'urgence après l'avoir dépassée à vive allure, "aux alentours des 200 km/h" selon les estimations des gendarmes.
Les enquêteurs sont encore dans l'attente des résultats des tests d'alcoolémie et de toxicologie sur les passagers, ainsi que des données GPS du véhicule.
Si la vitesse et le type du véhicule ont d'abord fait penser à un éventuel "go fast" -transport de drogue à grande vitesse pour éviter les contrôles-, il semblerait que les jeunes passagers de la voiture étaient en fait attendus à Nîmes pour y finir la nuit, selon le lieutenant-colonel Baudoux.
C'est le conducteur du camion qui a sorti du véhicule en feu le corps du conducteur, décédé sur le coup, comme l'autre passager retrouvé mort. Les quatre passagers avaient été éjectés sous la violence du choc.