Un cadavre de femme a été retrouvé ces jours derniers sur la commune de Manduel, près de Nîmes. La gendarmerie a en fait effectué des recherches après les aveux d'un homme âgé d'une trentaine d'années qui s'est livré à la police à Paris, il y a une semaine. L'homicide daterait de 4 à 5 ans.
Un trentenaire s'est constitué prisonnier à Paris en fin de semaine dernière. Il a spontanément avoué le meurtre d'une femme et a donné des indications sur le lieu où il avait enterré le corps. A savoir, dans la campagne sur la commune de Manduel, au sud de Nîmes.
Le squelette d'une femme a effectivement été retrouvé par les gendarmes du Gard, cette semaine, à l'endroit indiqué par l'homme.
Il s'agirait d'une quadragénaire. Le meurtre remonterait à 4 ou 5 ans, selon des informations données par le parquet de Nîmes.
L'enquête débutée par la police judiciaire de la préfecture de police de Paris a finalement été confiée à la gendarmerie du Gard et aux sections de recherches de Nîmes et de Paris.
Le procureur de la République de Nîmes a demandé l'ouverture d'une information judiciaire pour meurtre.
Les ossements sont partis pour expertise au laboratoire scientifique et technique mais la victime a déjà été identifiée. Personne n'avait signalé sa disparition depuis 4 ou 5 ans a précisé Eric Maurel, le procureur de la République de Nîmes.