Le niveau de risque de l'influenza aviaire vient d'être relevé de "négligeable" à "modéré" à l'échelle nationale. 65 communes du Gard sont situées en zone à risque particulier. L'automne arrive et avec lui, les baisses de température ainsi que les migrations des oiseaux. Pour cette raison, les mesures de prévention sont renforcées.
Pour l'influenza aviaire ces dernières semaines, la situation sanitaire s'est nettement dégradée. Que ce soit en élevage ou dans la faune sauvage, le nombre de cas de grippe aviaire est en forte augmentation en France. Dans le Gard, 65 communes sont situées dans des "zones à risque particulier".
Le Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire explique sur son compte Twitter que "face à des mortalités croissantes en élevage et dans la faune sauvage" la France a du relever son niveau de risque.
Pour répondre à cette augmentation du risque de grippe aviaire, de nouvelles mesures de prévention et de surveillance sont mises en place. Les professionnels renforcent la protection auprès des volailles, notamment dans les foyers où certains cas seraient déjà confirmés.
Enfin, dans les zones à risque particulier, les animaux sont mis à l'abri dans des bâtiments ou sous des filets.
Dans le Gard, 65 communes sont concernées puisqu'elles sont situées dans des zones humides ou dans des couloirs de migration des oiseaux sauvages. Entre la Camargue et la vallée du Rhône, "quelques parcours extérieurs peuvent être autorisés dans certaines conditions pour les élevages à finalité commerciale" explique la Préfecture du Gard dans un communiqué de presse.