Bonne nouvelle pour la filière de l'olive, le 1er novembre, les oléiculteurs non-professionels ont obtenu le droit de se déplacer pour récolter et apporter leur production aux moulins. Une dérogation qui soulage toute la filière, notamment celle du Gard.
Une bonne nouvelle ! Les moulins auront des olives à moudre... et même celles des oléiculteurs non professionnels comme Jean-Claude Woillet avec 80 arbres dans son jardin, il n'est pas oléiculteur professionnel mais il est passionné par ses oliviers
Avec le confinement, il était impossible pour ces oléiculteurs familiaux d'aller récolter loin de leur domicile ou de se rendre au moulin.
Mais des structures comme son association Promolive ou encore l'association nationale France Olive, se sont mobilisées et ont obtenu une dérogation. Pas de décret officiel, mais un accord de principe.
Une bonne nouvelle pour ces passionnés, mais aussi pour les moulins.
"Les moulins accueillent des professionnels qui apportent plusieurs tonnes de leur production puis ils ont des particuliers comme nous qui arrivent avec 60, 80 ou 100 kilos. S'il n'y avait pas eu cette dérogation, les moulins auraient été en difficulté"
Une activité nécessaire car les oléiculteurs familiaux représente une large majorité. L'association de Jean-Claude Woillet compte 300 adhérents dans le Gard. Et, en France, sur 35 000 oléiculteurs, environ 25 000 ne sont pas professionnels.