Une louve a été retrouvée étranglée par un piège à Barjac au début du mois de mars. En réponse, l'association porte plainte et demande l'interdiction de l'utilisation de ces pièges.
Au début du mois de mars, une louve a été retrouvée morte étranglée, prise au piège dans un collet à Barjac. L'association One Voice porte plainte pour "destruction d’espèce protégée et infraction à la réglementation encadrant la pratique du piégeage."
L’Office français de la biodiversité a récupéré le cadavre de l’animal pour réaliser une autopsie. De cette manière, ses agents devront confirmer s’il s’agit ou non d’un loup, ce qui, au vu de la photo et selon l'association, ne devrait pas laisser de doute.
Sur Twitter, One Voice dénonce cette situation "d'agonie et de souffrance" qui, quelque soit l'animal, "auront été les mêmes".
Les collets autorisés par la loi mais "cruels"
L'usage des collets est bien autorisé par la loi. En principe, ces pièges fonctionneraient de manière sélective : ils ne capturent que les espèces pour lesquelles ils sont installés.
Pourtant, l'association One Voice se bat contre ces pièges qu'elle qualifie "d'instruments cruels qui font terriblement souffrir les animaux attrapés".
Plainte pour "destruction d'espèce protégée"
L'association porte plainte auprès du parquet d'Alès pour "destruction d’espèce protégée et infraction à la réglementation encadrant la pratique du piégeage."
Dans un communiqué de presse, One Voice rappelle "le piégeage d’une espèce protégée est strictement interdit par la loi et peut même s’apparenter à du braconnage".