La procureure de la République à Nîmes indique vendredi avoir interjeté appel concernant la condamnation de l'imam de beaucaire, jeudi. Il avait écopé, mercredi, de huit mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme et provocation publique à la haine ou à la violence.
L'homme d'une trentaine d'années a comparu jeudi 2 novembre 2023 devant le tribunal correctionnel de Nîmes d’apologie du terrorisme et provocation publique à la haine ou à la violence en raison de la race ou de la religion. Il avait écopé d'une peine de huit mois de prison avec sursis, d'une interdiction d’exercer les fonctions d’imam et d'une peine d’inéligibilité pendant une durée d’un an. Il a également été inscrit au fichier des auteurs d’infractions terroristes.
Au lendemain de cette condamnation, la procureure annonce, dans un communiqué, avoir fait appel de cette décision du tribunal correctionnel de Nîmes. Une condamnation saluée par la Licra qui a également féliciter la rapidité d’action du préfet du Gard, Jérôme Bonet, qui a signalé les faits à la procureure de la République conduisant à l’interpellation de l’Imam.
Imam de la mosquée Al Mouhsinine de Beaucaire, dans le Gard, le trentenaire avait été interpellé et placé en garde à vue lundi soir, avant d'être placé en détention provisoire pour apologie du terrorisme et provocation publique à la haine raciale. Il s'en est défendu jeudi, en comparution immédiate, au tribunal de Nîmes.