La gendarmerie du Gard a interpellé et placé en garde à vue un individu mardi 12 mars. Il est suspecté d'avoir démarré au moins deux feux qui ont touché la mairie de Pont-Saint-Esprit au début du mois.
Il aura fallu une semaine aux enquêteurs de la Compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze pour interpeller l’auteur présumé de l’incendie de la mairie de Pont-Saint-Esprit. En début de matinée, le mardi 12 mars 2024, un homme de 34 ans a été arrêté et mis en garde à vue. Selon le parquet de Nîmes, l'homme, sans domicile fixe, est inconnu des services de la justice.
Le suspect est placé en détention provisoire. Il doit être soumis à une expertise psychiatrique avant de se rendre au tribunal correctionnel le 25 avril 2024.
Claire Lapeyronie, maire de la commune, avait porté plainte.
Deux départs de feux avaient eu lieu à la mairie de Pont-Saint-Esprit le 5 mars. Un sur la porte latéral du bâtiment, l’autre devant la salle des mariages. Deux véhicules du centre technique municipal avaient également été dégradés.
Ces événements sont survenus dans un contexte politique tendu : 14 des 33 conseillers municipaux ont démissionné. Des élections municipales partielles se tiendront le 28 avril et 5 mai prochain. S'il y avait eu, au départ, des doutes quant au lien entre la campagne qui s'annonce et ces actes malveillants, ils sont désormais levés. "C'est un acte isolé", précise Claire Lapeyronnie, maire de Pont-Saint-Esprit. "C'est une personne qui, visiblement, n'était pas contente des services de la mairie."