Dans les pharmacies nîmoises, le constat est identique : le nombre de cas positifs augmente petit à petit et avec, le nombre de vente d'autotests.
Le Covid revient en force en France depuis la fin du mois de juillet. Le nouveau variant baptisé "Eris" serait désormais la souche la plus répandue dans la population.
Et la ville de Nîmes n'y échappe pas. La fin de l'été est ponctuée par une légère hausse des cas de covid-19.
Une augmentation que constatent les pharmaciens nîmois, qui assurent réaliser plus de tests de dépistage.
"Actuellement on doit avoir entre cinq et dix demandes d'autotests par jour. En termes de tests, on doit en avoir entre trois et cinq mais qui sont en grande majorité positifs", explique le pharmacien Mathieu Reaux.
Plus nombreux mais moins systématiques
Si le nombre de tests augmente depuis quelques jours, le réflexe qu'avaient les gens de se tester n'est presque plus présent constate le pharmacien Serge Robert.
Dès qu’on avait un rassemblement on allait se tester pour pas contaminer les autres. Aujourd'hui, on le fait beaucoup moins alors je pense qu'ils se testent soit pour leurs employeurs, soit parce que quelqu'un de leur entourage l’a et ça les alerte.
Serge Robert - pharmacien
Au CHU aussi, c'est le même écho : aux urgences les dépistages sont également plus nombreux mais les cas positifs restent pour la plupart sans gravité.
Cette légère recrudescence n’a donc pas de conséquence hospitalière à ce jour puisque les soins critiques du CHU de Nîmes ne comptent aucun "patient covid".
Écrit avec Justine Salles.