A l'appel du syndicat Sud, les sapeurs-pompiers du Gard rejoints par d'autres unités de plusieurs départements du sud de la France ont manifesté dans les rues de Nîmes pour réclamer plus d'effectifs et de moyens.
Ils ont le sens de la mise en scène : après le jet de faux billets du toit du SDIS et en portant des masques de Dali, façon Casa de papel, les sapeurs-pompiers du Gard ont manifesté à cheval ce mardi matin dans les rues de Nîmes. A cheval et avec des masques et des costumes de chevaliers du Moyen-Age pour réclamer plus de moyens matériel et humains.
Promesses aux oubliettes
"Des promesses non tenues. Un manque de moyens inquiétant. Un système de sécurité civile à bout de souffle. La goutte d'eau : un protocole de recrutement de sapeurs-pompiers que notre cher chef Jean-Michel Langlais (directeur du SDIS 30, ndlr) aurait mis aux oubliettes dans son Donjon depuis plus d’un an. Heureusement, nous l’avons retrouvé".
Arrivés devant la préfecture, ils ont symboliquement fait brûler un uniforme de sapeur-pompier. "C'est ça un pompier qui brûle quand il n'y a pas de bombardier d'eau", a martelé au micro, Nicolas Nadal, le représentant du syndicat sud.
Ils étaient plusieurs centaines à manifester, rejoints par des sapeurs-pompiers d'autres départements : la Drôme, l'Isère et les Bouches-du-Rhône.
Les sapeurs-pompiers ont manifesté devant l’hôtel de la préfecture du Gard "afin que les mêmes qui nous ont félicité tout l’été puissent enfin mettre la main au portefeuille en respectant les engagements du Premier pompier du Gard".
Il nous faut des moyens pour faire face au dérèglement climatique. Les pompiers n'en peuvent plus. Après les incendies, nous devrons faire face aux inondations et ce sera comme ça tous les ans.
Nicolas NadalSyndicat Sud sapeurs-pompiers du Gard
Selon le syndicat sud, il manquerait une centaine de sapeurs-pompiers professionnels dans le Gard.