Mutilation de chevaux : un cheval blessé au couteau, à Caissargues près de Nîmes dans le Gard

Nouvelle agression sur un équidé, au sud de Nîmes : mardi 24 novembre, un cheval a été blessé à l'épaule par un objet tranchant dans un centre équestre situé sur la commune de Caissargues. Les gendarmes du Gard invitent tous les propriétaires équins à redoubler de vigilance. 






 

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Cette nouvelle attaque a eu lieu hier, mardi 24 novembre 2020 : un cheval a été blessé par un objet tranchant, un couteau a priori, au sein d'un centre équestre de Caissargues, au sud de Nîmes.

Selon les gendarmes du Gard, le cheval a été rapidement pris en charge et soigné par un vétérinaire.
 

Le pronostic vital de l'équidé n'est pas engagé, mais il lui faudra au moins deux mois pour se remettre de cette blessure à l’épaule.

Colonel Ressayre, groupement gendarmerie de Nîmes


L’auteur de ce geste malveillant n’a pas été identifié.

L'enquête été confiée à la Brigade de proximité de Bouillargues qui, avec l’appui des techniciens en identification criminelle et des enquêteurs de la brigade de recherches de Nîmes, devra tenter de déterminer s'il s'agit d'un acte de cruauté gratuit ou s'il y a un lien avec un éventuel conflit de voisinage.
 

Première dans le Gard

Cette affaire de mutilation de chevaux est la première de ce type pour les gendarmes du Gard.

Une autre enquête sur la mort d'un équidé est en cours dans le département mais elle n'est pas liée aux actes de mutilation qui se multiplient en France comme dans la région, depuis l'été.

Dimanche dernier, un cheval a été abattu d'une balle dans la tête à Laval-Saint-Roman, au nord du département à la frontière avec l'Ardèche. Ses propriétaires accusent clairement les chasseurs locaux et ont lancé une pétition en ligne qui a déjà recueilli près de 10 000 signatures.  
  

Appel à la vigilance passive


En attendant, les gendarmes du Gard invitent les propriétaires équins à redoubler de vigilance sur leur exploitation en appliquant des règles de sécurité passive telles que :
  • enfermer les équidés la nuit dans les écuries,
  • vérifier le bon état des clôtures et fermetures,
  • faire usage de chiens de garde
  • mettre en place des caméras de piégeage photographique, si possible.
 
Ils soulignent cependant que les surveillances sous forme de milices sont à proscrire.
 

Nous redoutons que les gens sur-réagissent et ne fassent justice eux-même !

Colonel Ressayre, groupement gendarmerie de Nîmes



"Nous avons eu un cas dans un autre département où de simples promeneurs ont été pris à parti et quasiment séquestrés par des propriétaires de chevaux qui leur attribuaient de mauvaises intentions". précise ce colonel de gendarmerie.

 

Donner l’alerte et collecter les indices

Les gendarmes recommandent donc aux propriétaires de chevaux de donner l'alerte en appelant le 17 dès qu'ils repèrent un comportement suspect et de prendre en photo les plaques d'immatriculation de tout véhicule qui pourrait roder autour des enclos.  

 « Si vous constatez des sévices causés à vos équidés ou tout agissement suspect, l'alerte doit être immédiate en collectant le maximum de renseignements utiles à l'enquête. Nos patrouilles sont d'ores et déjà sensibilisées et orientées en conséquence. » peut-on lire sur la page Facebook de la gendarmerie du Gard.
 Depuis le mois d'août, des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes à la suite de mutilations parfois mortelles d'équidés sur le territoire français.

 
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