A Nîmes, Aimée Thouvenot appartient à l'association France Parkinson. Son mari a été diagnostiqué il y a 27 ans. Autant d'années qu'elle a passées à s'occuper de son époux.
C'est à la suite d'une simple douleur à l'épaule que la maladie de Bernard Thouvenot a été diagnostiquée. Il avait 49 ans, il en a aujourd'hui 76. Elle ne l'a pas empêché de travailler jusqu'à la retraite. Mais elle est devenue de plus en plus handicapante. Son épouse doit désormais être présente auprès de lui 24 h sur 24.
Victime indirecte de la maladie, elle est devenue par la force des choses aidante, sur le qui-vive le jour mais aussi la nuit.
"Elle a pris la troisième place"
Elle n'a pourtant jamais baissé les bras, l'a emmené à Paris il y a peu et prévoit de partir avec lui à Cuba, maladie ou pas.
Elle a pris la troisième place. Aujourd'hui il y a mon mari, moi et la maladie. Mais c'est nous qui gagnerons
Aimée Thouvenot fait partie de l'association France Parkinson. Elle en est même la déléguée pour le secteur de Nîmes.
Mercredi 29 novembre, dans l'après-midi, l'organisme a invité des aidants à une première réunion de sensibilisation. Il s'agit de briser leur solitude. Une psychologue est présente pour leur dire les écueils à éviter.
Morgan Mattiello prévient : ''On pense qu'on est le seul... qu'on est en vase clos."
Chaque année, 14.000 nouveaux cas sont détectés en France.
A Nîmes, Aimée Thouvenot appartient à l'association France Parkinson. Son mari a été diagnostiqué il y a 27 ans. Autant d'années qu'elle a passées à s'occuper de son époux.
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