Nîmes en ligue 1: le boss, le magicien et le buteur

Vingt-cinq ans que Nîmes attendait ça! Les "Crocodiles" retrouvent enfin la Ligue 1 grâce à l'alliance d'un entrepreneur discret, Rani Assaf, d'un entraîneur avisé, François Blaquart, et d'un buteur inspiré, Umut Bozok.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
La victoire contre le Gazélec Ajaccio (4-0) a envoyé Nîmes au paradis, exactement 27 ans après leur dernière montée, le 4 mai 1991 contre le même adversaire (0-0 à l'avant-dernière journée). Deux ans après, c'était la redescente. Depuis les Crocodiles naviguaient entre Ligue 2 (16 saisons) et National (9 saisons).

Ce retour dans l'élite fait d'autant plus figure d'exploit, deux ans seulement après le maintien en L2 malgré huit points de pénalité après des soupçons de matches arrangés -le procès se tiendra à Paris du 4 au 8 juin- à la fin de la saison 2013-14.

Nîmes olympique: la folie des supporters


Le boss 


En deux saisons, le Franco-Libanais Rani Assaf, 43 ans, a remis de l'ordre dans la maison rouge. Plus que discret, l'homme d'affaires, numéro 2 de Free-Iliad et 410e fortune de France selon le magazine Challenges, a mis la main à la poche à hauteur de 5 à 8 millions d'euros. L'entrepreneur a aussi mis en place une gestion particulièrement stricte et rigoureuse pour remettre le club à flot et équilibrer les comptes. Nîmes n'a obtenu son accession qu'avec le douzième budget de Ligue 2 (8,5 M EUR).

Désormais, Assaf a pour projet de racheter à la ville le stade des Costières, vieux de trente ans, puis de construire d'ici trois ans un nouveau stade de 15.000 places sur l'emplacement actuel.

Rani Assaf, président du Nîmes olympique qui monte en ligue 1.


Le magicien 


Plus qu'un entraîneur, Bernard Blaquart est avant tout un bâtisseur dans l'âme, lui qui dit être plus à l'aise à la formation. A 60 ans, il a réussi à Nîmes (après avoir été le directeur de son centre de formation) en moins de trois ans, là où tant d'autres, avant lui, ont échoué. Le Nîmes Olympique était allé le chercher en 2013 à Tours, où déjà il était passé du centre au banc de l'équipe première.

Élu l'an dernier meilleur entraîneur de L2, il est avec son habituel système de jeu en 4-2-4 porté vers un football offensif, en profitant d'un groupe peu modifié à l'intersaison pour inculquer ses idées d'ancien attaquant.


Le buteur 


Pari gagné. Umut Bozok est devenu en une saison le plus efficace des Crocodiles. Son directeur sportif Laurent Boissier, un Nîmois pur sucre, est allé le recruter à l'intersaison à Marseille-Consolat. Meilleur buteur du National (17 buts), l'international espoir turc (21 ans) n'a pas mis trop de temps à trouver le chemin des filets. Jusqu'à claquer 24 buts en 35 matches pour terminer meilleur buteur de L2.

Bozok a été bien aidé par l'autre buteur-maison, l'international marocain Rachid Alioui et ses 17 buts, dont deux de plus vendredi contre le Gazélec. Très complémentaires, ces deux-là ont claqué 56% des buts (41/73) inscrits par les Nîmois.

Umut Bozok, meilleur buteur de Ligue 2 avec Nîmes olympique

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information