La cour d'appel de Nîmes a jugé un lycéen nîmois soupçonné de radicalisation, en détention provisoire depuis plus d'un an. Il est condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis. C'est deux ans de plus qu'en pemière instance.
En première instance, en janvier 2017, le parquet avait requis quatre ans de prison. Il avait relevé appel alors que la défense avait jugé la peine de prison de trois ans "acceptable". En appel, hier, explique Midi Libre, le jeune a expliqué "je ne suis pas radicalisé, on est dans un état de droit, je pratique ma religion, c'est pas ça qui fait que je suis terroriste". Il avait notamment publié sur internet des propos faisant penser à sa radicalisation et sa proximité avec Daesh.Le procureur a une nouvelle fois requis quatre ans de prison contre le prévenu. La cour d'appel a donc été au delà en le condamnant à cinq ans de prison dont un avec suris et mise à l'épreuve.Je pratique ma religion, c'est pas ça qui fait que je suis terroriste
Craignant un départ en Syrie après avoir détecté des signes de radicalisation, les parents du jeune de 19 ans ont contacté le service de l'Etat "stop djihadisme". Ils ont, sans le vouloir, enclenché la machine judiciaire.