La crise du covid a compliqué le recrutement des personnels de santé. L'Institut de formation aux métiers de la santé (IFMS) du CHU de Nîmes et ses antennes du Vigan et d’Uzès organisaient une journée portes ouvertes, ce samedi 12 mars.
Depuis la crise du Covid, le secteur de la santé peine à recruter. L'Institut de formation aux métiers de la santé (IFMS) du CHU de Nîmes et ses antennes du Vigan et d’Uzès ont ouvert leurs portes au public pour tenter de recruter les infirmiers de demain.
Passerelles
Ce sera peut-être le métier de Lana 17 ans, élève de Bac pro ASSP. "Au départ je voulais être kinésithérapeute mais le niveau est très élevé. Le métier d'infirmier permet des passerelles avec d'autres métiers et la santé. Le manque d'infirmières et le fait d'être en contact avec les gens m'ont toujours motivée", sourit la jeune fille.
Et plus la visite avance, plus le projet professionnel se confirme, ce sera infirmière libérale pour Lana.
Secteur malmené
Même si les métiers de la santé ont été malmenés ces dernières années, c’est pour la plupart du temps un métier-passion. "Cela fait trois ans qu'il y a des journées portes ouvertes à l'IFMS. Elles rencontrent un franc succès et accueillent une moyenne de 450 visiteurs", ajoute Elizabeth Sala Cadre supérieure de sante – directrice adjointe de l’IFMS.
"Il y a du travail. C'est un métier très riche et très dense avec plusieurs spécialités.
Elisabeth SalaDirectrice adjointe de l'IFMS de Nîmes
Notre institut forme des aides soignants, des puéricultrices et deux nouvelles spécialisations d'infirmier au bloc opératoire et anesthésiste... sur le site du CHU et le campus universitaire", ajoute Elizabeth Sala.
Deux nouvelles spécialisations qui ont sans doute renforcé l'attractivité de l’IFMS de Nîmes. Il forme chaque années 210 infirmiers.
Le salaire net d'une infirmière débutante à l'hôpital est de 1 707,21 €.