Le 1er janvier, le centre des impôts de Nîmes était victime d’un incendie volontaire. Mardi 15 janvier, une dizaine de personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Une dizaine de personnes, "proches du mouvement des gilets jaunes", ont été placées en garde à vue mardi 15 janvier dans le Gard dans l'enquête sur l'incendie d'un centre des finances publiques le 1er janvier à Nîmes, a appris l’AFP de source proche de l'enquête.
Ces arrestations ont été effectuées mardi matin à Nîmes, dans des communes avoisinantes et dans le secteur d'Alès (Gard), a-t-on appris de même source.
80.000 euros de dégâts
Le 1 janvier, vers 02H30 du matin, des pneus avaient été enflammés devant le bâtiment des finances publiques de Nîmes occasionnant des dégâts chiffrés depuis à près de 80.000 euros.
Près de 30 personnes avaient été aperçues devant le centre des impôts juste avant l'incendie et pendant que la façade du bâtiment brûlait.
La sûreté départementale de Nîmes enquête depuis sous la direction du parquet pour identifier les auteurs de ces actes. Une enquête pour "incendie criminel en réunion" est ouverte.
Les policiers interrogent actuellement les personnes interpellées pour essayer de connaître leurs degrés d'implication dans le sinistre, selon la même source.
Une nouvelle tentative d'incendie du même centre des impôts nîmois, a eu lieu samedi 12 janvier lors "d'une manifestation des "gilets jaunes".