Le député européen, premier adjoint de Nîmes, a passé douze heures devant le juge d'instruction. Il est mis en examen pour tentative de trafic, trafic d'influence et favoritisme alors qu'il présidait la Sénim, la société d'économie mixte de Nîmes Métropole, de 2001 à 2006.
Pendant plus de 12 heures, le député européen Franck Proust a fait face au juge d’instruction. Entré au Palais de Justice de Nîmes à 9h30, le premier adjoint de la ville n’en est ressorti qu’après 22h. A l’issue de son audition, Franck Proust est mis en examen pour tentative de trafic, trafic d’influence et favoritisme, rapporte France Bleu Gard Lozère.
En cause : des soupçons d’irrégularités dans des ventes de terrain et des appels d’offres menés par la Sénim, la société d’économie mixte de Nîmes Métropole qu’il a présidée entre 2001 et 2006.
Déjà entendu en 2010
Les faits sont anciens donc. Une enquête a été ouverte à l’époque, suivie d’une information judiciaire. Objectif Gard rappelle que la Chambre régionale des comptes (CRC) avait épinglé la gestion de la Senim, pointant du doigt des "pratiques hétérodoxes". En 2010, Franck Proust avait déjà été entendu par les policiers du SRPJ de Montpellier, mais était sorti libre du bureau du juge.Samedi 29 juillet, le député, tout juste nommé secrétaire départemental Les Républicains, doit tenir une conférence de presse.