Atteint d'une balle au thorax par un policier nîmois, la forcené et braqueur a succombé mercredi à ses blessures.
Un homme, blessé au thorax fin juin par un policier alors qu'il avait ouvert le feu sur les forces de l'ordre, est décédé mercredi soir, a-t-on appris vendredi auprès du procureur de la République Robert Gelli. L'arrestation de la BAC remonte à la nuit du 26 au 27 juin à Nîmes. Elle a été filmée par les caméras de sécurité.
La thèse d'un coup de feu tiré dans le cadre de la légitime défense a été vérifiée, a ajouté la même source, avant de préciser "avoir la chance" de bénéficier des images de vidéo surveillance qui ont filmé toute la scène, montrant l'individu armé d'un fusil à pompe et d'un revolver.
Selon le film, cet homme âgé de 32 ans, avec huit condamnations à son casier judiciaire pour vols et violences, avait tiré à cinq reprises, notamment sur des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) alors qu'il tentait de braquer un café.
Ce forcené qui agissait cagoulé, dans la nuit du 26 au 27 juin, avait ensuite essayé de s'emparer d'un véhicule, faisant feu en direction du conducteur d'une voiture. Puis apercevant un policier à ses trousses, il s'était retourné et avait braqué ses deux armes en sa direction, le fonctionnaire avait alors ouvert le feu, tirant un seul coup.
La famille de la victime a rencontré jeudi le procureur de la République de Nîmes, lequel ne leur a pas montré la vidéo mais leur a conseillé de prendre un avocat pour y avoir éventuellement accès, a indiqué M. Gelli.
Une enquête est en cours par l'Inspection générale de la police nationale pour déterminer avec exactitude les circonstances du tir du policier.