Alors que les coureurs du Tour de France étaient de passage à Nîmes, certains cyclistes et militants ont alerté les politiques sur l'état des pistes cyclables dans la préfecture du Gard. Précisions.
Ils ont profité du passage du Tour de France dans le Gard pour se faire entendre. Des membres de l'association altermondialiste Attac Nîmes ont mené une action dans le centre-ville de Nîmes en pleine "feria du vélo". Les militants pointent notamment du doigt des incohérences :
Il existe vingt-six kilomètres de voies dédiées à la petite reine sur Nîmes. La mairie dispose d'un budget total de 100 000 euros par an pour la signalisation des infrastructures et l'installation d'arceaux de stationnement. Une somme qui implique des concessions. "Quand on est obligé de choisir entre un trottoir aux normes, une piste cyclable et une voie de stationnement, on est amené parfois à proposer un espace partagé", justifie Claude de Girardi, adjointe au maire, en charge des transports et de la circulation.Il y a un manque cruel de pistes cyclables. Si on regarde les dernières qui ont été faites, il y a des discontinuités. Elles sont mal matérialisées.
- Loïc Lebrun, militant d l'association Attac
La France, mauvais élève
Seulement 2% des trajets quotidiens se font à vélo à Nîmes. L'objectif du gouvernement est de tripler les déplacements d'ici à 2024 pour atteindre 9%. La France n'est qu'au 25e rang en Europe. Pour favoriser les trajets domicile-travail, l'indemnité kilométrique sera remplacée par un forfait "mobilité durable". Les entreprises contribueront ainsi aux frais de déplacement à vélo de leurs salariés jusqu'à 400 euros.Le constat est sans appel : la part des déplacements à vélo en France est faible. Le vélo représente 3% des déplacements quotidiens, soit plus de deux fois moins que la moyenne européenne. #PlanVélo pic.twitter.com/hB86Iwdm2s
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) September 14, 2018