6 mois de prison en 1ère instance
Ce père de quatre enfants en instance de séparation de son épouse avait déjà été condamné à cinq ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". A sa sortie de prison le 31 décembre dernier, après avoir purgé cette peine, il avait publié sur les réseaux sociaux le drapeau de Daech et aurait échangé des propos sur les "mécréants" avec 300 "amis".
"C'est un drapeau que les organisations terroristes ont récupéré, mais pour moi ce drapeau veut dire le messager de Dieu, l'unicité à Dieu", a-t-il tenté d'expliquer. "Je déteste l'Etat Islamique, ma femme m'a quitté pour eux. Je ne fais pas de prière, je n'ai pas fait le Ramadan, et le Coran interdit de tuer des innocents", a-t-il ajouté sans convaincre la Cour d'appel de Nîmes.
A Bagnols-sur-Cèze, en janvier 2018, un autre homme, âgé de 23 ans, soupçonné de préparer un attentat, avait été interpellé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).