Le débat sur le partage des espaces boisés entre chasseurs, sportifs et promeneurs est d'actualité...Dans le Gard, des échanges constructifs ont eu lieu à Saint Maximin.
Fusil à l'épaule, en main, gilets fluo, aboiements de chiens… En période de chasse, certains promeneurs et autres sportifs s'élancent encore la peur au ventre. Rien de tel qu'une battue pour comprendre les règles de la chasse, les chasseurs de Saint-Maximin ont invité les associations de pleine nature et les agriculteurs pour tenter de mieux se comprendre, après l'accident de chasse qui a coûté la vie à un vttiste en Savoie.
se désole Didier Navarro, organisateur de chasse à Saint-Maximin" On rencontre une grande majorité d'utilisateurs dans la nature avec qui ça se passe très bien, des marcheurs qui comprennent que quand il y a une battue en cours on va pouvoir les guider, mais tout le monde ne le comprend pas"
COM-MU-NI-QUER
Seule solution à ce jour, la communication. Sur le terrain ou via des réunions régulières .
Il s'agit de faire savoir qui fait quoi, qui organise un événement et à quel endroit, et quelles sont les contraintes de chacun.
Quand on voit des promeneurs, il faut instaurer un dialogue… , ajoute Laurent Moine, Chasseur et sportifQuand on entend les balles siffler on fait du bruit
"Lorsqu'on est au milieu d'une battue et qu'on entend les balles siffler, on fait un peu de bruit, on chante et on parle fort pour faire savoir qu'on est là. on reste sur des chantiers balisés et ça c'est l'essentiel, renchérit Claudette Delhadille pour la fédération française de randonnée du Gard .
Se partager le territoire ou le calendrier
De plus en plus évoqué, le partage de territoire pourrait aussi s'organiser -légalement- selon des périodes et des jours de semaine bien précis, mais les élus n'y croient pas trop.
Le risque serait aussi de dissuader les jeunes de s'investir dans cette activité.
Le nombre de chasseurs divisé par deux en 40 ans
En France, leur nombre de chasseurs a été divisé par 2 en 40 ans.
Or, la régulation des populations de sangliers repose sur eux.
Reste à prévenir les incidents en zone péri-urbaine désormais : des balles qui entrent dans les maisons ou les véhicules par exemple, sont des événements de plus en plus fréquents.