Le tribunal judiciaire de Nîmes a rendu son jugement mardi 20 octobre dans la soirée, après 2 jours de procès. Sept personnes comparaissaient pour des faits de proxénétisme aggravé commis en 2017 et 2018. Le réseau exploitait au moins 5 prostituées.
Les sept personnes, six hommes et une femme, âgés de 26 à 44 ans, poursuivis pour proxénétisme aggravé, sont condamnés à de la prison ferme. Les deux principaux prévenus écopent de quatre ans et trois ans et d'une obligation de quitter le territoire français à l'issue de leurs peines. Trois autres prévenus, présents à l'audience, sont condamnés à des peines de 30 mois fermes. Les deux derniers suspects, qui ne se sont pas présentés à l'audience, écopent eux aussi de 30 mois de prison. Ils font l'objet d'un mandat d'arrêt.
Tous sont donc reconnus coupables de leur implication dans un réseau de proxénétisme oeuvrant sur les trottoirs de Nîmes, dans le Gard mais aussi à Aubenas et Privas en Ardèche.
Ils ont, en revanche, été relaxés des chefs de traite d'être humain et d'association de malfaiteurs
Deux jours de procès
Lundi 19 octobre 2020, le procès de sept personnes s’est ouvert au tribunal correctionnel de Nîmes.Les faits se sont déroulés entre janvier 2017 et décembre 2018, cinq femmes se seraient prostituées pour le compte de ces proxénètes. L’une d’entre-elles aurait été tuée par balle par un client à Rodilhan en juin 2018.
Aucune de ces femmes ne s’est constituée partie civile.
Six hommes et une femme à la tête du réseau
Sept personnes âgés de 26 à 44 ans, six hommes et une femme, six Albanais et un Portugais, ont été interpellés en décembre 2018.A l’issue de leur garde à vue, tous ont été mis en examen pour des faits de proxénétisme aggravé, traite d’être humain et participation à une association de malfaiteurs. Cinq d’entre eux ont été placés en détention provisoire à Nîmes, Villeneuve-les-Maguelone et Carcassonne. Les deux autres ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.
Cinq seulement ont comparu devant le tribunal de Nîmes, car deux manquent à l’appel, les deux personnes laissées libres sous contrôle judiciaire.
Le reportage de Martin Villaret et Eric Mangani