Particulièrement touchés par la chaleur, les ouvriers du bâtiment doivent redoubler de vigilance sur les chantiers, et prendre des mesures contre la déshydratation. Illustration à Nîmes, au chantier du parc George Besse.
Un soleil de plomb, le mercure qui grimpe, mais des ouvriers qui s’activent. Au chantier du parc George Besse, à Nîmes, difficile de travailler en pleine canicule.
La semaine dernière on était à 46°C, c’était assez compliqué quand même, raconte Dylan Threstan. On n’a pas droit aux shorts, et on passe en manches longues bientôt. Mais bon, on n’a pas le choix.
Travailler la nuit n’est pas possible, pour cause de tapage nocturne. Il faut donc s’adapter aux températures élevées de la journée : selon le Code du travail (article 4534-143), les entreprises en BTP sont obligées de fournir au minimum 3 litres d’eau par jour et par employé, afin de veiller à leur hydratation.
Et la vigilance est de mise :
"Il y a des comportements facilement identifiables, une agressivité, des rougeurs, la perte de la faculté de parler. Ce sont des signes qui peuvent alerter, et là la consigne est d’appeler le 15", explique Olivier Polge, secrétaire général de la Fédération française du bâtiment 30.
En cas de danger grave pour sa santé, l’employé a également un droit de retrait, sans que l’employeur ne puisse le contraindre à reprendre son poste.
Avec : Dylan Threstran, ouvrier du bâtiment ; Olivier Polge, secrétaire général Fédération française du bâtiment 30
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Les températures resteront encore caniculaires mardi 7 août, après quoi une masse d'air venue de l'Atlantique devrait permettre de jouer un rôle rafraîchissant.