Sur les réseaux sociaux, le chanteur du groupe de rock Shaka Ponk a qualifié la corrida d'abomination et les élus nîmois de "tortionnaires", quelques mois avant de se produire dans les arènes de Nîmes. Le premier adjoint de la Ville lui répond dans une lettre ouverte.
Une fois n'est pas coutume, le débat sur la corrida enflamme les réseaux sociaux. Après la pétition en ligne pour l'annulation du concert de Shaka Ponk dans les arènes de Nîmes, lancée par le collectif Touche pas à mes passions, c'est au tour de Julien Plantier, premier adjoint de la Ville, de réagir.
Non, nous élus nîmois de la majorité municipale [...], nous ne sommes pas des tortionnaires !
Julien Plantier, premier adjoint à la Ville de Nîmes
Une lettre ouverte pour réponse
Dans une lettre au chanteur du groupe de rock, l'élu défend la corrida, pratiquée depuis 1853 dans les arènes de la capitale gardoise. Lieu où doit se produire Shaka Ponk en juin prochain. Julien Plantier invite Frah à "exprimer plus de respect aux Nîmois, aux traditions, ainsi qu’à ceux qui vous permettent de vous produire dans un tel écrin érigé il y a plus de deux millénaires".
Un groupe résolument anti-corrida
Cette lettre intervient après une vidéo publiée le mardi 26 mars 2024 par Frah, le chanteur du groupe Shaka Ponk. Il répond aux commentaires reçus depuis l'annonce de son concert dans les arènes de Nîmes cet été. "Je reçois des petits messages bien grinçants sur le sujet", explique-t-il avant de réaffirmer sa position anti-corrida et de qualifier les élus nîmois qui y sont favorables de "tortionnaires".