Premier jour du procès d'un pédophile jugé pour avoir violé une fillette au parloir de la maison d'arrêt de Nîmes

Raymond Adam, ancien pompier volontaire qui purgeait une peine de 20 ans pour le viol de plusieurs fillettes comparaît à nouveau devant la cour d'assises du Gard pour avoir violé avec la complicité de son ex-compagne, la fille de cette dernière lors de parloirs familiaux.

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"Aujourd'hui, je suis là pour vous dire que je suis coupable. Je lui demande pardon. Je veux qu'elle puisse sortir de ces souffrances". Est-ce pour atténuer la monstruosité de ses actes, que l'accusé-qui avait toujours nié, a reconnu, au premier jour de son procès devant les assises du Gard avoir violé la fillette de sa compagne. Les agressions ont commencé alors que la petite fille avait sept ans et se sont poursuivis jusqu'à sa quatorzième année.

Raymond Adam, pompier volontaire de 52 ans est accusé d'avoir agressé et violé la fillette de son ex-compagne durant plusieurs années. Des viols et agressions la nuit au domicile de la mère de la petite fille mais aussi au parloir de la maison d'arrêt de Nîmes où l'accusé, déjà incarcéré, purgeait une peine de 20 ans pour avoir violé plusieurs fillettes de son entourage.

Mots d'excuses pour le parloir

Son ancienne compagne, soupçonnée de complicité a soutenu "n'avoir rien vu". Elle obligeait sa fille à se rendre au parloir et lui remplissait même des mots d'excuses pour justifier ses absences à l'école. "Je n'étais pas au courant de ce qui se passait. Je m'en veux de ne pas l'avoir crue avant" soutiendra à son tour la mère au procès. Elle ne l'a effectivement pas crue et l'a giflée quand sa fille lui a raconté, à l'âge de 14 ans, au bout de sept années de sévices, ce qu'elle subissait de la part de son beau-père.

Famille d'accueil

La mère de famille n'a pas non plus cru son fils aîné qui avait dit avoir vu l'accusé la main dans le pantalon de sa petite soeur. Le jeune homme avait déposé plainte trois ans auparavant. Quand ils étaient trop bavards ou trop turbulents leur mère menaçait de les envoyer en famille d'accueil.

"La victime avait-elle peur de partir en famille d'accueil" ?, interrogera l'avocat général. "Oui à cause du chantage de Raymond Adam. Si elle ne faisait pas ce qu'il voulait, il ne parlait plus à ma mère", a raconté le grand-frère qui s'était dépêché de partir de la maison à sa majorité.

La mère complice ?

Jugée pour complicité de viols et d'agressions sexuelles sur mineure, leur mère, comme son ex-compagnon, encourt 20 ans de réclusion criminelle.

Le verdict pourrait être rendu jeudi 27 janvier.

 

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