La saison des fraises commence. Les Français en veulent toujours plus dans leurs assiettes. Alors, l'industrie, toujours à l'affût de nos désirs, intensifie la cadence et dicte ses prix. Les producteurs français doivent faire face à la concurrence des pays étrangers, l’Espagne notamment.
En France, la fraise à la cote, chaque personne en consomme environ trois kilos par an. Mais le prix de ce fruit printanier français est 3 à 4 fois plus cher que la fraise espagnole. Comment les petits producteurs français s'organisent-ils pour rester compétitifs face aux centrales d'achats qui alignent leur prix sur les plus bas du marché ? Exemple chez Sandiflor à Saint Gilles.
Le reportage de Pascale Barbes et Lucien Thelu de France 3 Pays Gardois
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Quelles solutions ?
Il n’y en a qu’une seule, pour faire face à cette concurrence, les producteurs n’ont pas d’autres choix que de se tourner vers les particuliers, de multiplier leurs clients …
Pour la main d’œuvre et les règlementations, les petits producteurs ne peuvent rien faire.
La fraise espagnole vendue sur les marchés français n’est pas soumise aux mêmes règlementations.
Si nous utilisions les mêmes produits pour traiter les fraises en France qu'en Espagne, les analyses reviendraient non conformes et nous ne pourrions pas vendre nos fraises
En effet, en France, les maraîchers tentent de suivre des normes environnementales exigeantes, éliminant des substances classées comme dangereuses, et encourageant dans les serres la lutte biologique intégrée.