Dans le procès en appel des matches truqués du Nîmes Olympique, l’avocat général a demandé ce lundi des sanctions plus lourdes qu’en première instance, des peines allant de 10 à 18 mois de prison avec sursis et des amendes allant de 5000 euros à 20000 euros. La défense demande la relaxe.
Le procès en appel des matches truqués du Nîmes Olympique s’est achevé ce lundi 4 novembre à la cour d’appel de Paris avec les réquisitions de l’avocat général. La défense a demandé la relaxe.
Des peines plus lourdes
Ce dernier a requis des sanctions plus lourdes qu’en première instance.
Parmi les principaux prévenus de ce procès qui s'était tenu en juin, les anciens propriétaires du Nîmes-Olympique, Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, avaient été condamnés à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et 50 000 euros d’amende. Tout deux avaient décidé de renoncer à leur appel.
Ce n'est pas le cas de l'ancien patron du club de Caen, Jean-François Fortin, il avait été condamné lui à 15 mois de prison avec sursis. Pour lui, la même peine qu’en première instance a été demandée mais une amende supérieure lui a été réclamée, 20 000 euros et un allongement d’un an de l’interdiction d’exercer au sein d’un club, cinq ans au lieu de quatre. Pour l’avocat général, les faits ont porté atteinte aux valeurs du sport.
En première instance, ils avaient été reconnus coupables d'avoir cherché à arranger le score de plusieurs matches de la fin de saison 2013-2014 (5 au total) afin d'éviter une relégation en National du club qu'ils venaient de reprendre, aidés par un patron de club amateur.
Cet intermédiaire c’est Franck Toutoundjian, il avait été condamné à deux ans dont un ferme, et 5.000 euros d'amende. Pour lui, l’avocat général a été plus clément et il a requis 18 mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende ainsi que 5 ans d’interdiction d’exercer au sein d’un club.
Des peines plus lourdes ont également été requises à l'encontre de deux autres hommes soupçonnés d'avoir joué le rôle d'intermediaire, Michel Moulin, 12 mois avec sursis, 15 000 euros d'amende et 3 ans d'interdiction de (au lieu de 10 mois, 10 000 euros et deux ans) et dix mois avec sursis et 1000 euros d'amende pour Mohamed Regragui au lieu de 8 mois avec sursis.
Délibéré le 28 janvier
Mais il faudra attendre encore plusieurs semaines avant de connaitre le verdict dans l’affaire de ces matchs présumés truqués de L2, déclenchée il y a plus de cinq maintenant. Le délibéré sera rendu le 28 janvier 2020.