Ces menaces avaient été proférées en ligne suite à l’expulsion pour prêches radicaux de l’imam Mahjoub Mahjoubi, en février dernier, à Bagnols-sur-Cèze, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Nîmes.
Un individu a été condamné mardi 4 juin par le Tribunal judiciaire de Meaux (Seine-et-Marne), suite aux menaces en ligne de décapitation qui ont visé le préfet du Gard, Jérôme Bonet en début d'année. Une information du Midi Libre confirmée par la préfecture de police du Gard.
Ces menaces faisaient suite à l'expulsion le 22 février dernier de l'imam Mahjoub Mahjoubi vers la Tunisie, sur décision du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et confirmée par le Conseil d'Etat le 29 mars. Il lui était reproché des prêches radicaux tenus dans la mosquée At-Tawba, à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, où le maire a également fait l'objet de menaces.
L'imam, qui vivait en France depuis 30 ans avec sa famille, avait par exemple qualifié le "drapeau tricolore" de "drapeau satanique" qui n'a "aucune valeur auprès d'Allah". Des propos que l'intéressé avait par la suite qualifiés de "lapsus" pour sa défense, affirmant avoir toujours défendu les valeurs de la République.
Le 20 février sur franceinfo, le préfet avait indiqué que l'imam de Bagnols-sur-Cèze était "suivi" depuis "plusieurs mois", d'où son signalement au procureur de la République. Suite à cet épisode, l'ex-directeur central de la police judiciaire avait porté plainte pour menaces de mort envers personne dépositaire de l'autorité publique.