Si le couvre-feu peut parfois se révéler contraignant pour les Français, il semble en tout cas faire le bonheur des sangliers ! Samedi soir, une patrouille de police a surpris deux sangliers dans les rues du centre-ville de Nîmes.
Depuis l'instauration du couvre-feu à 18 heures, les rues de Nîmes sont habituellement désertes en soirée. Mais pas cette fois-ci !
Samedi soir, une patrouille de police a repéré deux sangliers, déambulant sur le boulevard Victor-Hugo : les animaux ont d'ailleurs profité de cette virée clandestine pour aller admirer les arènes de Nîmes de nuit.
Après avoir immortalisé l'instant, les policiers ont escorté les deux rebelles hors de la ville jusqu'à leur habitat naturel.
[#CouvreFeu] #Nimes
— Police Nationale 30 (@PoliceNat30) January 31, 2021
Cette nuit, un équipage de #police qui veillait au respect du couvre-feu sur le centre-ville surprenait 2 sangliers déambulant bld Victor Huguo.
Nos 2 compères ont réintégré leur habitat naturel sous protection de @PoliceNat30.
Tout est bien qui fini bien ! pic.twitter.com/0Y5zO4WQtU
Comment expliquer la présence de ces deux sangliers ?
Selon deux policières gardoises, ce n'est pas la première fois que ces animaux s'introduisent dans la ville. "Nîmes est entourée de garrigue donc ce n'est pas un fait rare", explique Sandy Issartel du syndicat SGP Police FO.
"On a eu des sangliers devant l'école de police de Nîmes il y a quelques mois et on en avait aussi trouvé près de l'avenue Gambetta il y a environ un an", se remémore Mélissa Gil, représentante syndicale Alliance Police Nationale.
→ Découvrez la vidéo des policiers du Gard
D'après elles, les confinements et les couvre-feux successifs n'y sont pas pour rien dans le comportement de ces animaux : les sangliers n'ont plus peur de s'aventurer dans des espaces urbains, vidés en ce moment de présence humaine.
"Pour l'instant, le danger pour l'homme reste minime car personne n'est théoriquement autorisé à sortir de nuit à cause du couvre-feu", rassure Mélissa Gil. "Mais si le problème persiste quand tout reviendra à la normale, il faudra trouver des solutions."