Les infirmiers libéraux ont mené samedi 17 février une série d'actions dans toute la France. C'était le cas au péage Nîmes-Ouest, où les infirmiers ont choisi de faire une opération escargot. Ils demandent une meilleure rémunération à l'acte, notamment.
Des centaines de voitures arrêtées, et autant de tracts distribués. À la page des revendications sociales, c'était aux infirmiers libéraux de se faire entendre samedi 17 février sur le péage Nîmes-Ouest.
Les manifestants ont mené une opération escargot une grande partie de la journée, dans la lignée de la journée d'action voulue par la coordination nationale des infirmiers libéraux en colère.
Actes médicaux pas revalorisés depuis 15 ans
Point de crispation pour les infirmiers : leur salaire. La rémunération d'un acte médical n'a pas été revalorisée depuis 2009. Face à une inflation galopante dans le même temps, les professionnels du secteur disent devoir choisir leurs patients. "Il y a des patients qu'on ne peut pas prendre, car on perd de l'argent. Pour les prises de sang par exemple, je ne les fais plus que pour mes patients attitrés" fustige Olivia Mercier-Bernard, infirmière libérale à Montpellier.
Aujourd'hui, une prise de sang est rémunérée 6 euros brut, et 4,50 euros pour une injection. Les infirmiers disent ne plus s'en sortir, comme Yannick Allilaire.
Autres revendications
Les demandes ne s'arrêtent pas là, puisque les infirmiers réclament une hausse de l'indemnité kilométrique de leur déplacement, qui est aujourd'hui plafonnée à 2,75 euros par trajets. Enfin, les manifestants aimeraient inscrire la notion de pénibilité pour leur métier, et ainsi partir plus tôt à la retraite.