Les élus se mobilisent pour soutenir l'école de l'Estréchure, dans le Gard. Trente maires ont manifesté devant la sous-préfecture du Vigan, ce mercredi, pour empêcher la fermeture de la classe du petit village.
Le soutien à l’école de l’Estréchure dans le Gard s’est élargi. Une trentaine de maires et d'élus ont répondu à l'appel ce mercredi.
Ils ont occupé le parvis de la sous-préfecture du Vigan, écharpes tricolores bien visibles. Les édiles les ont ensuite déposées sur une barrière, pour condamner la fermeture de la seule classe du petit village cévenol.
Quand il s'agit de faire des économies, les communes qui ne se défendent pas sont celles qui sont sacrifiées", résume Martin Delord, président communauté de communes Causses Aigoual Cévennes.
Reportage.
L’annonce a été faite en avril. L’académie a expliqué cette décision par le nombre insuffisant d’élèves : 13 au lieu du minimum requis de 22. Les enfants devront rejoindre les classes de Saumane, à trois kilomètres de l’Estréchure.
Mais pour les 180 habitants, sans école, c’est le village qui meurt. La mobilisation a donc démarré dès le printemps par l’occupation des locaux.
Le bourg souffre déjà de la fermeture du Trésor public, première étape d’une désertification programmée selon les élus. Ils réclament le classement en zone rurale, qui permet de maintenir les classes avec seulement huit élèves.