Le directeur du collège catholique de Saint-Ambroix dans le Gard est convoqué ce lundi matin pour un entretien préalable en vue d'un licenciement pour faute grave. Il est soutenu par des parents d'élèves et des enseignants de l'établissement.
C'est soutenu par une cinquantaine de parents, d'enseignants et d'élèves que le directeur du collège catholique Saint Joseph de Saint-Ambroix est arrivé ce lundi matin à l'entretien en vue d'un licenciement pour faute grave.
Après une heure et demie de discussions, il a été reconvoqué pour un nouvel entretien dans 2 jours mercredi 13 juin à Nîmes. Et n'a pas souhaité s'exprimer pour l'instant.
Le directeur du collège catholique de Saint-Ambroix dans le Gard est convoqué ce lundi matin pour un entretien préalable en vue d'un licenciement pour faute grave. Il est soutenu par des parents d'élèves et des enseignants de l'établissement.
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A l'origine de cette affaire : le viol présumé d'un élève par deux autres, lors d'un voyage scolaire à Malte.
Depuis le début, le directeur est soutenu par des parents d'élèves et des enseignants. Le diocèse lui reprocherait d'avoir prévenu d'abord la gendarmerie plutôt que sa hiérarchie.
Une manifestation de soutien a déjà été organisée à Saint-Ambroix le 16 mai dernier.
Rappel des faits
Les faits remontent à mars dernier, ils se sont produits sous le toit d'un famille d'accueil, lors d'un voyage scolaire à Malte.
Les trois garçons, du même âge, étaient logés dans la même chambre. C'est là que le viol aurait eu lieu.
Ses deux auteurs auraient expliqué à la justice que cela s'était passé comme un jeu qui aurait dégénéré. Reste que la scène avait été filmée puis postée sur un réseau social.
L'enquête a pu déterminer que la victime était harcelée et humiliée depuis des mois par l'un de ses deux agresseurs.
Les deux collégiens mis en cause vivent dans le secteur de Saint-Ambroix dans le Gard. Ils n'étaient pas connus de ses services sociaux ni de la justice et seraient issus de milieux sans problèmes particuliers.
Si les faits de viol en réunion sont retenus, les deux adolescents encourent une peine maximale de 10 ans d'emprisonnement.
Les deux élèves ont été exclus de leur collège privé.