Castera-Verduzan dans le Gers a connu son heure de gloire grace à un homme providentiel, politicien influent, mécène fortuné, homme de réseau, Odilon-Marc Lannelongue, enfant du pays monté à Paris sans le sou.
C'est le village le plus récent du Gers. Crée en 1821, Castera-Verduzan est connu pour ses eaux thermales sulfureuses et son casino.
Ce que l'on sait moins c'est qu'il abrita jusqu'au milieu du siècle dernier l'un des dix musées nationaux.
Un Musée
En lieux et place aujourd'hui :un casino qui garde quelques traces de la splendeur passé de cette demeure.
Maison natale d'un homme illustre, ici connu de tous : Odilon-Marc Lannelongue
Collections de tableaux, tapisserie, bustes, faïences, meubles rares ou trésor ramené de nombreux voyages, le musée est entretenu par l'état jusqu'en 1952 avant d'être fermé.
Un homme providentiel
Odilon-Marc Lanelongue, enfant du pays monté à Paris sans le sous fera de la médecine.
Brillant chirurgien il accède à la haute société parmi laquelle il rencontrera son épouse : la très riche veuve de Rémusat. Ils laissent tous deux le souvenir d'un couple humaniste, généreux.
Député, maire, sénateur, il est à l'origine de la venue du train sur la commune de la création du groupe scolaire
Hopitaux et centre chirugicaux en région parisienne portent le nom de son épouse , bienfaitrice.
En 1986 les héritiers obtiennent la vente des biens restitués, une première de mémoire de conservateur.
Vidéo : le reportage d'Odile Debacker et Olivier Denoun