Dans le Gers venir c'est bien, rester et travailler c'est mieux

Terre de gastronomie et de patrimoine, le Gers est une destination touristique. Au-delà de la carte postale, ses paysages accueillent, tous les ans, de nouveaux habitants. A l'occasion de la "spéciale Gers" de La Voix est Libre, samedi à 10h55, petite revue économique du département.

Envie de vert, sans se noyer dans la verdure ? Des travailleurs indépendants et des entrepreneurs recherchent le bonheur économique dans les prés gersois. Petit guide pour néo-gersois en herbe.

Le département du Gers est un des moins peuplés de France. Cela peut plaire le temps des vacances. Fini le métro et les bouchons. Bonjour le chant du coq et les départementales désertes. En revanche, s’installer au milieu des vallons peut inquiéter.


« Perdu au milieu de nulle part ? »

La Chambre de Commerce et d’Industrie, le Conseil Général et les mairies déroulent le tapis rouge aux travailleurs indépendants. Ils fournissent un véritable soutien logistique (aide au logement, renseignements pratiques) au travers d’un réseau de 52 communes partenaires à travers le concept Soho Solo.
Quel que soit le panier de services offerts, une règle d’or : «Pour trouver son bonheur, bien choisir son implantation»
Les aides personnalisées offertes par la CCI ou les collectivités locales sont précieuses. Mais la réussite d’une implantation repose surtout sur un bon «casting». Il faut choisir le bon endroit pour une bonne activité.

La couverture numérique du département permet de travailler dans quasiment tous les recoins du Gers. En revanche, il faut avoir en tête :

  • L’Est du département est le plus dynamique économiquement. Il est tourné vers la métropole toulousaine. Un bon réseau routier permet des échanges faciles et rapides avec la capitale régionale. Mais cela a un coût. L’immobilier est plus cher.
  • L’Ouest est la partie la plus rurale. Vers Aignan et Nogaro, l’agriculture est reine. Les villages sont plus espacés. Les déplacements routiers sont moins aisés et « chronophages ». Pour parcourir 30 kilomètres, il faut plus de temps que sur d’autres axes. En revanche, c’est le paradis des jeunes chirurgiens-dentistes ou avocats. Ils peuvent fuir la surpopulation (trop de praticiens au mètre carré) toulousaine ou bordelaise.
En toute hypothèse, des «zones blanches» persistent. Malgré les efforts importants du Conseil Général en matière d’ADSL ou de téléphonie mobile, il existe encore des endroits ou le télétravail est compliqué. Avant de s’enthousiasmer pour les pierres blanches d’une belle bâtisse, il est conseillé de consulter la carte des opérateurs. C’est valable pour les professionnels, bien sur. Mais aussi pour la paix des familles. Des enfants privés de Wifi peuvent rapidement transformer le «paradis» gersois en «enfer sur terre».


S’installer c’est bien, bouger c’est nécessaire

Département rural, avec une faible densité démographique, le Gers a des atouts : un marché immobilier attractif, une qualité de vie, des collectivités locales accueillantes et prêtes à aider les «néo-gersois».

Département rural, le Gers a aussi un inconvénient : un risque d’enclavement. Un nouvel arrivant est heureux d’arriver. Mais il a besoin de bouger. Chef d’entreprise ou travailleur indépendant, le «business» peut imposer une signature de contrat, une rencontre avec un client, à Bordeaux, Paris ou Barcelone.

Des axes stratégiques permettent de rejoindre un des quatre aéroports limitrophes :

  • L’axe Auch, Gimont, Lisle-Jourdoin. La RN 124 relie, en moins d’une heure, l’Est du département à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Pratiquement toutes les lignes intérieures (Paris, Strasbourg, Nice), de nombreuses destinations européennes et internationales (Londres, Berlin, Bilbao) sont desservies par des compagnies nationales et «low  cost».
  • L’axe Auch, Fleurance, Lectoure. La RN 21 et une portion de D 931 permet de rejoindre l’aéroport d’Agen-la-Garenne en 1 h 20 à partir d’Auch. Après 71 kilomètres de route, vous pouvez embarquer pour un vol à destination de Paris-Orly Sud. Les amateurs d’avions à hélices vont adopter. La flotte est composée principalement d’ATR 42. Les prix des billets est compétitif. On trouve des allers à 55 euros.
  • L’axe Auch, Mirande ; Villecomtal sur Arros. 1 heure 20 sur une nationale et au bout de 73 km, vous pouvez décoller pour Milan, Paris, Berlin. L’aéroport Tarbes, Lourde, Pyrénées dessert de nombreuses destinations hexagonales et étrangères. Des compagnies « low cost » offre des prix intéressants.
  • L’axe Cazaubon, Nogaro. 1 h 22 de trajet, 85 km dont 30 sur autoroute (3 euros 80 de péage) pour aller de la pointe la plus à l’Est du département, Cazaubon, à l’aéroport de « Pau Pyrénées ». 6 vols par jour pour Orly. 3 vols quotidiens pour Roissy-Charles de Gaulle. Si vos affaires vous font traverser les frontières : 3 vols par semaine pour Londres. Air France offre ses services mais aussi des compagnies "Low Cost".
L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Occitanie
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité