Selon les notaires, les résidences secondaires se vendent de plus en plus mal tant sur les côtes touristiques qu'à l'intérieur du pays où le marché est véritablement sinistré. Dans le Gers, le prix des maisons de campagne s'est effondré.
Dans leur dernière note de conjoncture publiée lundi, les notaires de France constatent ces derniers mois "une érosion des prix qui se poursuit" dans l'immobilier ancien, mais avec "de fortes disparités régionales".
"Il se confirme que les prix baissent légèrement dans les agglomérations mais de manière plus significative dès lors que l'on s'en éloigne", observent-ils.
En particulier, les prix des résidences secondaires "ont subi de fortes baisses en 2014, quels que soient les secteurs".
Les prix s'effondrent dans les campagnes
"Dans les zones intérieures, le prix des maisons de campagne s'effondre", notent-ils. C'est le cas dans le Gers, la Creuse, le Morvan ou le Périgord constatent les notaires, au vu de leurs transactions.
"L'offre pléthorique de biens de cette catégorie démontre que ce marché est fortement touché", notent encore les notaires.
Des achats "plaisir"
"Rappelons qu'il s'agit d'achats +plaisir+, que d'aucuns délaissent à défaut de confiance en l'avenir, ne sachant pas notamment si un tel investissement assurera la conservation de leur épargne", analysent-ils.
Ainsi dans le contexte économique actuel, "posséder une résidence secondaire est plus que jamais un luxe", estiment les notaires, rappelant que les propriétaires n'en profitent en moyenne que 42 nuits par an".