La conciliation entre la Nîmoise Annabelle Chabanel, l'ex-préparatrice physique de l'équipe de France féminine de handball, et la Fédération française (FFHB) a échoué devant le conseil des prud'hommes de Nîmes. L'affaire a été renvoyée au 13 septembre prochain.
"Faute d'accord à l'amiable à cette audience, l'affaire a été renvoyée devant le bureau de jugement du conseil des prud'hommes au 13 septembre", a affirmé Me Jean-Gabriel Monciero, le conseil d'Annabelle Chabanel qui réclame près de 60.000 euros à la FFHB.
Affaire renvoyée au 13 septembre
Cette dernière avait intégré en juin 2014 l'encadrement de l'ancien sélectionneur Alain Portes, mais elle avait été congédiée avant la fin du Mondial en décembre. Employée selon le statut d'auto-entrepreneur, elle estime avoir oeuvré comme salariée "dans les faits" et demande la requalification de son activité en contrat de travail. En dehors des périodes internationales avec les Bleues, elle officiait pour le club féminin de Nîmes, qui a déposé le bilan début mars.
Elle demande 60.000 euros
Les quelque 60.000 euros demandées portent pour une moitié sur des rappels de salaire et pour l'autre moitié sur des indemnités de licenciement. Contactée, la FFHB n'était pas en mesure de s'exprimer dans l'immédiat.
Annabelle Chabanel avait dû quitter son poste avant la fin du Mondial au Danemark, achevé à la 7e place par l'équipe de France dans un climat tendu.
Rumeur d'une liaison avec l'ancien sélectionneur
Des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux et dans des courriers anonymes avaient visé Alain Portes, accusé d'avoir eu un comportement inapproprié avec des joueuses et d'avoir eu une liaison avec la préparatrice physique. Dans cet autre dossier, trois plaintes ont été déposées au pénal par l'ancien sélectionneur, l'ex-préparatrice physique et la FFHB.